PORTRAIT D'UN COUREUR - MARTIN BLEAU

Comme plusieurs membres du Club, Martin était assez sportif lorsqu’il était jeune : beaucoup de vélo, des sports d’équipe (hockey, baseball), ski alpin (fracture du tibia à 8 ans), ski de fond et plus tard, le golf.

Plusieurs années plus tard, la mort subite de la deuxième auto familiale et le désir de se remettre en forme amènent Martin à aller travailler en vélo, été comme hiver, ce qu’il fait durant six ans, jusqu’à ce qu’un changement d’emploi rende la chose plus difficilement réalisable.

C’est la fibre artistique de Martin qui fait naître chez-lui la passion de la course à pied. Martin joue de la guitare dans un « band » et le claviériste du groupe est Robert Bériau, membre du Club depuis de nombreuses années. Robert lui raconte ses aventures de marathons : « J’étais en extase quand il me contait ses histoires de course. »

Avec l’objectif de permettre à Martin de participer au demi-marathon de Québec en mai 2009, Robert prépare un « petit » plan d’entraînement à l’intention de son guitariste. Ce plan conduit Martin à rapidement, un peu trop rapidement analyse Martin aujourd’hui, courir une distance de 20 kilomètres : « J’aimais ça courir 30 ou 45 minutes, une heure à la limite, mais DEUX heures, non, c’était trop pour moi, j’ai lâché son plan! »

Martin continue tout de même à courir occasionnellement. L’année suivante, durant ses vacances, il se fait lui-même un « petit » plan d’entraînement d’une durée de … trois semaines (??!!) en vue de participer à son premier demi-marathon, qu’il complète en 1h47. C’est lors de cette course qu’il a la révélation que « c’est donc ben l’fun courir avec du monde! »

Il récidive l’année suivante. En route pour un beau 1h38, Martin voit « un troupeau de têtes blanches », arborant les couleurs jaune et bleu, le dépasser sur le boulevard Champlain. Admiratif, il se dit : « Moi, c’est ça que je veux faire, c’est à eux que je veux ressembler! »

Quelques mois plus tard, Martin fait son entrée avec LF. Depuis ce temps, il participe à 13 marathons : « J’en ai frappé des murs! »

Parmi ses bons souvenirs figure le marathon de Rimouski en 2016. Alors qu’il revient d’une blessure et s’est inscrit sur un coup de tête à la dernière minute, il réalise un inattendu « PB » en 3h20.

La course est sa plus belle passion, avant la musique : « J’adore les entraînements par intervalle sur la piste avec le Club ; j’aime voir mon niveau augmenter rapidement, au fil des semaines. » Conscient que ses meilleures années sont possiblement derrière lui, Martin surmonte régulièrement les blessures qu’il subit. En 2018, malgré qu’une blessure (une autre) ait grandement limité la qualité de sa préparation, il a réussi à compléter le marathon SSQ de Québec en 3:49.