PORTRAIT D'UN COUREUR - FRANÇOIS MERCIER

Ex-golfeur, coureur à cause de son fils et triathlète à cause d’un ami.

Plus jeune, François joue à la balle, au hockey et au golf: « J’ai toujours fait du sport, mais j’ai jamais été bon, j’ai toujours été moyen. » Durant la période où il joue au golf, il se souvient que sa relation avec ce sport n’est pas bonne : « Quand je jouais au-dessus de mon handicap (son score moyen), j’étais toujours déçu. J’ai arrêté. »

Son fils Luc étudie en techniques policières. À la fin de son cours, il doit réussir un test sur 800 mètres. « Il n’aimait pas tellement courir alors j’ai acheté un tapis roulant et je l’ai installé au sous-sol. On a commencé tous les deux à courir sur le tapis roulant. » Mais assez rapidement, Luc se tanne : « C’est plate en-dedans, on devrait courir dehors. »

C’est ainsi qu’en 2011, pour accompagner son fils, François s’initie à la course à pied. Ils participent à deux demi-marathons en 2012 puis au Défi Entreprises (10 km) en 2013. Mais une fois le test sur 800 mètres réussi, Luc arrête de courir. Pour François, il en va autrement. Il participe à rien de moins que cinq demi-marathons en 2013.

La même année, il décide qu’il est prêt à courir son premier marathon. « Je voulais faire quelque chose de spécial, courir un marathon prestigieux. » En octobre 2013, il franchit la ligne d’arrivée du marathon de Chicago en « 4 heures vingt minutes et quelques », dit François. [N.D.L.R. : après vérification, le temps officiel est 3h57!]

François a un bon ami qui est un triathlète accompli. Il arrive à l’occasion que ce dernier parle à François de ses courses de « Tri ». Cet ami insiste pour que François vienne nager « au lac » (Lac St-Joseph). François repousse les encouragements de son ami par l’excuse classique : « Je nage presque pas! » Mais un jour, de guerre lasse, il accepte d’essayer et ça se passe bien.

Encouragé par ce premier essai prometteur, François se laisse tenter par l’épreuve « d’entrée » en matière de triathlon, le « sprint» (course terminale de 5 km). Même s’il ne délaisse pas la course à pied pour autant, il participe en 2014 à deux épreuves « sprint ». Il suit également des cours de natation pour l’aider : « La natation, c’est tellement technique. »

En 2015, il passe à l’épreuve « olympique » (10 km), puis en 2016 au « demi Ironman » (21 km) pour finalement, en 2017, participer à son premier « Full » (42 km). Il est devenu un triathlète!

Quelle est sa recette? « Je te l’ai dit, je suis moyen partout! Je suis un gars qui y va toujours par étape, je suis bien structuré. Je monte mon volume d’entrainement progressivement. Et puis, je ne cours pas beaucoup après le chrono. » (On te croit sur parole François! Le gars court son premier marathon sous 4h00 mais se souvient qu’il a terminé en … 4h20, quelque chose comme ça! Il a juste interverti le “Chip time” avec le “Gun time”)

François respire la joie de vivre et est heureux avec son sport et dans la vie en général. C’est avec les yeux rieurs qu’il raconte qu’il a trois « gangs », une pour chacune des trois disciplines. « Quand je termine un entraînement (natation, vélo ou course à pied), je ne suis jamais déçu, je suis toujours content, peu importe mon « pace ».

La course à pied, c’est la discipline que François apprécie le plus faire en groupe. C’est ce qu’il vient chercher avec LF depuis 2018, grâce à son « parrain » Michel Godin. « J’avais l’impression que LF, c’était une « gang d’élite ». Dans une course, ils courent ensemble, en peloton, et ils courent vite! Dans ma tête, c’était inaccessible, je n’étais pas capable de courir avec ces gens-là! » Mais aujourd’hui, François est membre de LF, et il aime ça.

Bienvenue à tous les « tri » qui veulent courir en « gang »!