La marche est une activité qu’il pratique régulièrement, souvent en forêt. Puis, il y a un peu plus d’une douzaine d’années, il découvre la course à pied : « J’ai décidé de courir au lieu de marcher car cela me permettrait d’en couvrir davantage, de voir plus de choses. »
Luc se met ainsi à insérer des périodes de course à l’intérieur de ses marches, puis il inverse les choses : il insère des périodes de marche entre ses périodes de course. Un jour, il se rend au Sports Experts du PEPS de l’université Laval pour s’acheter des espadrilles. Un certain Jacques Mainguy le reçoit : « Il m’a fait essayer quelques paires d’espadrilles, m’a regardé courir dans le corridor puis m’a dit, un peu bougon : pars avec ça. »
Luc participe aux séances d’initiation à la course à pied données par Jacques et rapidement, il prend goût à ce sport : « Un gars qui participait comme moi aux séances m’a dit qu’il participerait bientôt à un demi-marathon. Je me suis dit : si lui est capable, pourquoi pas moi! »
C’est de cette façon que Luc commence à courir régulièrement. En 2004, moins d’un mois avant d’avoir couru son premier demi-marathon, il court son premier marathon sous les 4h00. Graduellement, il abaisse son temps pour « casser » la barre de 3h30 en 2009.
Par la suite, Luc participe à plusieurs reprises au marathon de Boston, cinq fois au total. En septembre 2017, au marathon Le Petit Train du Nord, il se qualifie pour une sixième fois réalisant une petite minute de mieux que le temps de qualification requis pour sa nouvelle catégorie d’âge.
D’ici avril 2019, Luc fera son possible pour s’entraîner aussi souvent qu’il peut. Mais son boulot d’orthopédiste est très prenant et lui laisse peu de temps : « Ne le dis pas à Jacques, mais ma longue sortie du dimanche est loin de respecter pas le ratio de 30% maximum du kilométrage hebdomadaire! »
Luc est régulièrement sollicité par les coureurs et coureuses du Club lorsque que des blessures apparaissent. Sa vaste expérience professionnelle lui permet de guider les éclopés vers les solutions les plus susceptibles de les ramener vers le chemin de la guérison. D’ailleurs, Luc s’est vu décerné, lors de l’assemblée annuelle des membres en mars 2019, la mention honorifique « Ginette Robitaille », afin de reconnaître la contribution « dans l’ombre » qu’il apporte au Club.
Comme si ce n’était pas assez, Luc organise bénévolement avec plaisir et générosité depuis seize ans, avec sa compagne Hélène Grenon, la longue sortie du Lac St-Joseph où il réside, laquelle est suivie du populaire pique-nique annuel du Club.
Si vous vous adonnez à courir aux côtés de Luc lors de nos entraînements de groupe, ne vous surprenez pas s’il vous sort un de ses jeux de mots qu’il aime inventer au gré des conversations et qu’il répète ensuite à qui veut bien l’entendre. Selon Luc (Pierre-Éric Landry en revendique la paternité) : « dans le Club, il y a les “Excellents” et les “Eh que c’est lent”! Luc fait partie de cette dernière catégorie mais avec le temps limité qu’il peut consacrer à son entraînement, Chapeau Luc!